DIEU CRÉE LES ANGES; L'ANGE GARDIEN

C'est Dieu qui a créé (fait de rien) le soleil, les étoiles, la lune, tout ce qui existe.

Dieu est comme mon âme, je ne Le vois pas, je ne peux pas Le toucher, c'est un esprit. Il n'a pas de corps.

Dieu voit tout, connaît tout et ne peut pas se tromper. Il peut tout créer ce qu'Il veut. Il est partout et Il m'aime; Il aime aussi tous les hommes, sans exception. Nous L'appelons: le Bon Dieu.

Il n'y a qu'Un seul Dieu, mais en Lui, il y a le Père, le Fils et le Saint- Esprit.

Mémo pour le Catéchiste

Avant de débuter l'histoire d'Adam et d'Ève, il est nécessaire de raconter la Création des Anges, leur épreuve, la persévérance des uns, la chute des autres.

Les notions que possède l'enfant sur son âme, sur Dieu, lui permettront de comprendre les explications que nous donnerons. Inutile, avec les tout-petits, de montrer les degrés qu'il y a dans l'Oeuvre de Dieu. Nous exposerons la doctrine, nous conterons un beau récit, nous tirerons les conclusions. Tout ce que nous dirons sera accepté par l'enfant qui aime le merveilleux, mais à cause de cette tendance, il faut veiller à ne lui donner que des notions exactes, sans aucune exagération.

Prière (Le signe de la Croix; le Premier Article du Credo; Prière à notre Ange gardien; invocations)

- Ange de Dieu qui es mon Gardien, puisque le Ciel m'a confié à Toi dans sa bonté, dirige-moi, éclaire-moi, protège-moi et gouverne-moi aujourd'hui, et durant toute ma vie. Amen.

Jésus, Marie, Joseph, aidez-nous à aimer et à servir le Bon Dieu, notre Père du Ciel.

«CATÉ-QUIZ»

Qui sont les Anges?

Les Anges sont des créatures spirituelles, sans corps, qui ont une intelligence et une volonté beaucoup plus perfectionnées que les nôtres. [CÉC, No. 330]

Quelle est la mission des Anges?

La mission des Anges est de rendre gloire à Dieu, sans cesse, et de nous aider à toujours faire ce qui plaît au Bon Dieu donc, ce qui est bon pour nous. [CÉC, No. 350]

L'Église vénère-t-elle les Anges qui protègent tous les êtres humains?

Oui, l'Église les vénère dans la prière liturgique et dans la vie des Chrétiens. [CÉC, No. 334-336-352]

Explications de la leçon

Matériel

Tableaux représentant des Anges. Si possible, différentes images représentant la scène de la chute des Anges (Voir le «Catéchisme en images», Tableau No 59); les scènes principales de l'histoire de Tobie où son «Compagnon mystérieux» n'est autre que: l'Archange Raphaël, un des Sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur. (Tobie, chapitres 5 à 12; Catéchisme en images:Tableau No 25). Un enfant travaillant; un enfant faisant sa prière; une image de l'Ange gardien, pour aider à comprendre cette réalité de notre Ange-protecteur (Tableau No 52-56, etc.).

Leçon

Qui a pensé à regarder le soleil, la lune et les étoiles depuis notre dernière leçon?

Est-ce que quelqu'un peut voir ce qu'il y a dans les étoiles, en les regardant? Non, bien sûr, car elles sont trop éloignées de nous. Pouvons-nous voir ce qu'il y a dans le ciel du Bon Dieu? Non, mais je vais vous le dire, et même je vous raconterai une jolie histoire que vous serez contents d'entendre...

1) Le Bon Dieu a créé les Anges

Avant même de créer la terre, le Bon Dieu avait créé son ciel et de même qu'il a mis sur la terre des hommes, il a mis dans son ciel des êtres que nous ne pouvons pas voir avec nos yeux, que nous ne pouvons pas toucher avec nos mains, des êtres qui n'ont pas de corps (pas de bras, pas de jambes)...

Si je pouvais retirer votre âme de votre corps, votre âme seule, sans votre corps, cela serait un peu comme ces esprits. On les appelle les Anges.

Comme votre âme, les Anges comprennent, ils veulent, ils aiment, mais ils sont bien plus puissants que votre âme, bien plus intelligents, bien plus beaux!

2) Les mauvais anges ne voulurent pas obéir au Bon Dieu

Les Anges devaient aimer le Bon Dieu, Le servir et s'occuper de tout ce qu'Il avait créé.

Dans le ciel ils étaient très heureux, et le Bon Dieu leur demanda seulement de Lui obéir. C'était bien juste puisqu'ils appartenaient au Bon Dieu qui les avait créés. Or, beaucoup furent assez orgueilleux pour répondre: «Nous n'obéirons pas, nous n'avons pas besoin de Dieu, nous sommes assez forts sans Lui, non, nous n'avons pas besoin de Lui.»

Vouloir se séparer du Bon Dieu, vouloir désobéir au Bon Dieu! Oh! Mes chers enfants, que c'est mal...

Dieu avait été si Bon pour eux. Ils n'existaient pas et le Bon Dieu leur avait donné la vie, Il leur donna l'intelligence, la volonté, la liberté de faire ce qu'ils voulaient, mais Il leur avait demandé seulement de ne pas faire ce qui était mal.

Ils auraient dû aimer beaucoup le Bon Dieu et Lui obéir. Ils ne le voulurent pas...

Mais beaucoup d'autres Anges dirent avec leur chef, l'Archange Saint Michel: «Nous voulons, nous, obéir au Bon Dieu qui est notre Maître, nous L'aimons, nous ne pouvons pas nous passer de Lui, personne ne doit se séparer du Bon Dieu.

Et dans le ciel il y eut un grand combat entre les bons Anges et les mauvais anges. Ceux-ci furent chassés du ciel et précipités en Enfer avec leur chef, Satan. Depuis lors, ils ne veulent que désobéir à Dieu. Ils sont méchants, ils n'aiment pas le Bon Dieu, ni ceux qui aiment le Bon Dieu; quand ils voient quelqu'un qui veut obéir, ils cherchent à le faire désobéir. On les appelle les démons.

Les mauvais anges furent chassés du ciel; et depuis ce temps, ils cherchent à nous faire désobéir à Dieu.

Heureusement que nous avons à côté de nous, les bons Anges, ceux qui aiment le Bon Dieu, qui Le servent et qui s'occupent de nous! Ils nous protègent et nous gardent, ce sont nos Anges gardiens, et nous en avons tous un, dès que nous venons au monde.

3) Écoutez maintenant cette belle histoire...

Il y avait une fois un homme qui s'appelait Tobit, il aimait beaucoup le Bon Dieu, et pour Lui prouver son amour, il cherchait à rendre service aux hommes qui vivaient avec lui. Un jour, il devint aveugle, ses yeux fermés ne pouvaient plus rien voir. Il fut très triste, mais il dit pourtant au Bon Dieu: «Je veux faire Ta volonté.»

Comme il ne pouvait plus travailler, il pensa qu'un de ses amis qui habitait dans un pays lointain, à Ragès, lui devait une grosse somme d'argent et il demanda à son fils d'aller la lui réclamer.

Autrefois, on ne voyageait pas comme aujourd'hui, il n'y avait pas de belles routes avec des indications, pas de voies ferrées pour voyager en train, pas de gros autobus, pas de voitures rapides, ni d'avions. Les marchands se servaient de chameaux, de dromadaires, d'ânes ou de chevaux (pour les plus riches); beaucoup faisaient toute la route à pied, ils mettaient des jours et des jours pour arriver à destination.

«Mon fils, dit Tobit, cherche quelqu'un qui fera la route avec toi, afin que tu ne sois pas seul.»

Le jeune Tobie sortit et, tout près de la maison, il vit un beau jeune homme qui avait serré son manteau avec sa ceinture et semblait tout prêt à partir en voyage. Jamais il ne l'avait vu, mais il paraissait si aimable, qu'il le salua et lui demanda s'il connaissait le chemin de Ragès.

«Je le connais parfaitement, dit celui-ci.» - «Alors, reprit Tobie, veux-tu venir avec moi?» Il accepta et tous deux se rendirent d'abord, auprès des parents de Tobie.

En entrant, l'inconnu dit au vieux père aveugle: «Sois heureux!» - «Je ne puis plus être heureux, répondit-il, puisque je ne vois pas la lumière du ciel.»

«Aie bon courage, reprit le jeune homme, le Bon Dieu peut te guérir. Je pars et je te ramènerai ton fils bien portant.» Ils saluèrent le père et la mère et ils partirent.

Tobie avait pris avec lui son gros chien qui courait et jappait de joie devant eux.

Ils marchèrent longtemps sous un soleil très chaud. Vers le soir, ils arrivèrent auprès d'un fleuve aux eaux très rapides. Comme ils avaient fait une longue route, le jeune Tobie, fatigué, voulut se laver les pieds, il entra dans l'eau, mais tout à coup, il poussa un grand cri: un énorme poisson s'était élancé sur lui comme pour le mordre.

«N'aie pas peur, dit son compagnon de voyage, prends-le par la tête et tire-le sur le sable.»

Tobie le saisit et amena à terre le gros poisson qui se débattait. Il venait de le tirer de l'eau quand son compagnon de voyage ajouta: «Conserve le fiel (ou la bile, qui est le liquide «fabriqué» par le foie) et le foie, car ils sont employés comme d'utiles remèdes.» Tobie obéit aussitôt.

Le soir, ils mangèrent une partie de la chair de ce poisson, et le lendemain, ils se remirent en route.

Après plusieurs jours, ils arrivèrent dans une ville où il y avait sept remparts, et où habitait un homme, nommé Ragouël. Cet homme avait une fille, Sara, qui était à peu près de l'âge de Tobie. C'est chez Ragouël que les deux voyageurs se rendirent. Ragouël connaissait le père de Tobie et il fut si heureux de voir son fils que, sur les conseils du compagnon de voyage, il donna sa fille en mariage. (Ici, nous pourrions raconter comment le «mystérieux compagnon de voyage» est intervenu avec puissance en faveur de Tobie et de Sara, mais, nous poursuivons avec la suite des événements marquants de ce voyage!)

Mais il fallait aller à Ragès, chercher l'argent que Gabelus devait à Tobit. C'était loin, à dix jours de marche...

Tobie n'y alla pas, il laissa son compagnon poursuivre sa route jusqu'à Ragès et l'attendit auprès de sa fiancée.

Quand le jeune homme revint chez Ragouël, on célébra le mariage et l'on se remit en route pour rentrer chez les parents de Tobie.

Sara emportait avec elle beaucoup d'argent, et elle emmenait de nombreux serviteurs et servantes, et des troupeaux. Tobie et son compagnon marchèrent en avant avec le gros chien qui les avait suivis pendant le voyage.

À la maison, chez Tobit, le père et la mère trouvaient le temps bien long. Le père restait assis sur un banc à cause de ses pauvres yeux, et la mère, chaque jour, montait sur une colline pour voir si son fils revenait.

Ce jour-là, elle regardait, quand tout à coup, elle entendit japper; et le gros chien, qui revenait avec les voyageurs, s'élança joyeux vers elle, en remuant la queue, en sautant près d'elle. Bientôt elle aperçut son fils et son compagnon. Et voilà que le vieux Tobit, appuyé sur le bras d'un serviteur, arriva lui aussi à leur rencontre, et ils s'embrassèrent en pleurant de joie.

Sur un signe de son compagnon, le jeune Tobie fit asseoir son père, il lui mit sur les yeux le fiel du poisson qu'il avait pris dans le fleuve, et au bout de quelques minutes, une petite peau blanche s'en détacha et les yeux de l'aveugle s'ouvrirent à la lumière. Tobit était guéri! Quelle joie pour tous!!!

Tobit et son fils voulurent alors récompenser celui qui avait été un compagnon si fidèle pendant ce grand voyage et ils offrirent la moitié de la fortune qu'ils avaient rapportée tous les deux.

Mais écoutez bien ceci: celui qu'ils prenaient pour un homme se fit connaître et il leur dit: «Je ne suis pas un homme, je suis un Ange, l'Ange Raphaël, un des sept qui se tiennent devant Dieu: quand j'étais avec vous, il vous semblait que je mangeais, que je buvais, mais je ne me nourris pas comme vous, je n'ai pas de corps. Je vous connaissais depuis longtemps, je me tenais invisible auprès de vous quand autrefois vous priiez Dieu, et je voyais vos bonnes actions. C'est Dieu qui m'a envoyé vers vous. Je m'en retourne vers Lui.»

À qui la «médaille d'or»?

Comment s'appelle l'esprit qui est dans votre corps? Si votre âme n'était pas unie à votre corps, à qui ressemblerait-elle?

Qu'est-il arrivé aux mauvais anges? Quel était leur «chef»? Comment s'appellent les mauvais anges? Est-ce qu'ils «aiment et protègent» ceux qui obéissent au Bon Dieu?

Comment s'appelle le «chef» des bons Anges? Que font pour nous les bons Anges?

3) Pourquoi Tobit envoya-t-il son fils dans un pays lointain? Pourquoi ne fit-il pas lui-même ce voyage?

Comment voyageait-on autrefois? Le fils de Tobit était-il heureux d'avoir, à côté de lui ce voyageur qui semblait si bon? Savait-il que son compagnon de voyage était un Ange?

Que voulait faire le jeune Tobie, le soir, au bord du fleuve? Pourquoi eut-il peur? Que lui dit son compagnon? Que retira-t-il du corps du gros poisson?

Qu'est-ce que Sara apporta avec elle quand elle quitta le pays de son père pour suivre Tobie, son époux?

Qui vint à la rencontre des voyageurs? Les parents du jeune Tobie furent-ils heureux de revoir leur fils et son épouse?

Inter-action

1) Pense bien à ce que tu vas répéter après moi:

J'ai, auprès de moi, un Ange que je ne vois pas, mais qui me voit, qui m'entend, qui me protège, comme l'Ange Raphaël a protégé Tobie.

2) (Illustration d'une bonne action)

(On place devant les enfants une illustration représentant un petit garçon ou une petite fille qui travaille en classe, ou une toute autre image représentant la bonne action d'un enfant.)

Regardez cette illustration... Cet enfant travaille, sans être dissipé, il a écouté son «bon Ange» qui lui disait tout bas: travaille, sois sage ou, donne le bon exemple, etc.

Quand vos parents vous demandent d'être obéissants, de bien faire le ménage de votre chambre, d'aider à ramasser les saletés que le vent apporte jusque dans votre cour, etc, qu'allez-vous faire? Est-ce que vous écouterez votre Ange gardien qui vous encouragera à bien accomplir le petit travail demandé pour aider vos parents?

3) Qui parmi vous ira à l'église cette semaine avec ses parents?

Qui, parmi vous, pensera à demander à sa maman ou à son papa de lui montrer et de lui expliquer les tableaux, les statues, qui représentent les Anges?

Certaines églises, en plus d'être la Maison du Bon Dieu, sont de véritables musées par les belles oeuvres qui démontrent la foi de nos ancêtres!

(Si vous avez la chance de faire cette partie de catéchisme dans une telle église, vous pourrez donner ainsi une excellente leçon des oeuvres religieuses de nos églises!)

4) Distribuer aux enfants une image représentant l'Ange gardien

(en leur demandant de la placer près de leur lit; c'est devant cette image qu'ils pourront réciter la prière à l'Ange gardien que nous avons mise dans la section Prière, au début de cette leçon):

Ange de Dieu qui es mon Gardien, puisque le Ciel m'a confié à Toi dans sa bonté, dirige-moi, éclaire-moi, protège-moi et gouverne-moi aujourd'hui, et durant toute ma vie. Amen

En résumé

(Ce qui est très important dans cette leçon sur les Anges, c'est de prendre conscience que nous contribuons à former le «jugement» de l'enfant entre le Bien et le Mal; nous les aidons à «juger» si une action est «bonne» ou «mauvaise», etc. L'Ange gardien est un «cadeau» du Bon Dieu pour nous aider à soutenir notre effort dans le Bien, tandis que les démons, qu'on appelle aussi les «ennemis de notre âme», sont aussi présents, dans les différentes étapes de notre vie, pour nous inciter à tomber dans le Mal.)

1) L'Ange gardien

Vous avez entendu la belle histoire de Tobie et peut-être que beaucoup d'entre vous pensent: «Il avait de la chance d'avoir, à côté de lui, cet Ange protecteur...»

C'est vrai! C'est également vrai que vous avez, vous aussi, chacun d'entre vous, cette «chance» ou cette Grâce! Le Bon Dieu a placé, à côté de chacun, un Ange gardien, que tu ne voies pas, puisqu'il n'a pas de corps, mais qui est là et qui te voit, qui entend tes prières, compte tes petits sacrifices, est heureux de ton travail, de ton obéissance et triste quand tu n'es pas sage, quand tu fais des colères ou que tu es méchant.

Jésus, qui est le Fils de Dieu, et qui voyait les Anges, comme Dieu Son Père, les apercevait auprès des petits enfants. Un jour que ces petits enfants l'entouraient, Il dit: «Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs Anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.» (Matthieu 18, 10)

2) Le 2 octobre

À cette date, les vacances sont finies, les écoliers sont retournés en classe car nous sommes au mois d'octobre...

Le deuxième jour de ce mois, l'Église a placé la Fête des Anges gardiens. Votre père, votre mère, vos frères et soeurs ont bien leur fête, et ce jour-là, vous leur offrez des bons souhaits et vous leur dites que vous les aimez beaucoup.

Le jour de la Fête des Anges gardiens, nous devons tout spécialement penser à eux, leur dire «Merci» de s'occuper de nous, leur faire plaisir en étant encore meilleurs, très obéissants, en travaillant bien à la maison ou à l'école, pendant la leçon de catéchisme.

Ils sont encore plus que des amis pour nous, ils ne nous quittent jamais, ils nous protègent et nous aident à avancer sur le «chemin du Ciel»!

Capsules de gentillesse

1) Revenir sur les questions du «CATÉ-QUIZ».

2) Faire apprendre «par coeur» la courte prière à l'Ange gardien; prendre la bonne habitude de la réciter à tous les matins et de remercier son bon Ange gardien, pour sa protection, avant de s'endormir.

3) Reparler de la tenue respectueuse que nous devons avoir à l'église, parce qu'elle est la Maison du Bon Dieu; de la prière silencieuse qui monte de notre coeur lorsque nous parlons à Notre Père du Ciel, car Dieu est là et Il m'aime!

Conseils aux catéchistes et/ou aux éducateurs

1) Profiter d'une visite dans une église pour montrer aux enfants les vitraux, les tableaux ou les sculptures qui représentent des Anges, leur expliquer la scène représentée.

2) Rappeler souvent à l'enfant la présence de son Ange gardien, par exemple, si l'enfant a peur dans l'obscurité.

3) Si l'enfant a fait une bonne action, lui faire remarquer que son bon Ange l'a vue aussi et s'en réjouit.

Si, au contraire, l'enfant a fait quelque chose de mal, lui expliquer qu'il a contristé son Ange gardien, et qu'il a fait «plaisir» au démon.

Demander à l'enfant, le soir,: «As-tu pensé au Bon Dieu, à ton bon Ange, aujourd'hui?»

4) Durant la leçon ou à l'école, demander à l'enfant des petits sacrifices qui ne nuisent pas à sa santé, comme par exemple: d'avoir une bonne tenue, d'être attentif et studieux, de garder le silence au lieu de faire de la dissipation, en lui faisant remarquer que son bon Ange le voit et qu'il est content de lui.