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Correspondance avec Monsieur X12 (Témoin de Jéhovah)

Table des matières

1) Explication
2) Texte fourni par M. X12, commenté par S. Jetchick

1) Explication

Monsieur X12 est Témoin de Jéhovah (pour l'instant, mais je voudrais changer ça!). Son prénom est Michel, et il vient chez moi de temps en temps depuis quelques années déjà (environ une demi-douzaine de fois). Il est presque toujours accompagné (ces temps-ci par Denis). Bien sûr, comme tous les Témoins de Jéhovah qui sont venus chez moi, il est impeccablement poli et respectueux (mais aussi totalement contre la religion catholique).

Il y a quelques mois, j'ai remis à M. X12 un exemplaire de ma Joute intellectuelle! (qui s'adresse entre autres aux Témoins de Jéhovah). Quand M. X12 est repassé, il m'a fourni un texte avec une liste d'objections contre le catholicisme, mais il n'a pas demandé de participer à une Joute en règle. De plus, il n'a pas voulu que je mette sa photo et son nom complet sur mon site, etc., et en plus il ne semble pas vraiment avoir accès au courriel.

Voici donc le texte qu'il m'a remis (en copie papier), que je présume qu'il n'a pas écrit. Je le passe dans la moulinette habituelle.

2) Texte fourni par M. X12, commenté par S. Jetchick

Succession apostolique

[Vert] Succession apostolique - Définition: Doctrine selon laquelle les 12 apôtres ont des successeurs institués par Dieu. Dans l'Église catholique, l'ensemble des évêques sont considérés comme les successeurs des apôtres, et le pape comme le successeur de Pierre. L'Église affirme que les pontifes romains viennent immédiatement après Pierre dont ils occupent la position et assument les fonctions. Selon elle, Christ aurait confié à Pierre l'autorité suprême sur toute l'Église.

[Rouge] Ce n'est pas ce que dit la Bible.

C'est ce qu'on va voir!

[Vert] Pierre est-il la "pierre" sur laquelle l'Église est bâtie? [Mt 16:18]: «Eh bien! moi je te dis: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle.»

[Jaune] (Notez que d'après le contexte [Mt 16:13-20] la discussion portait sur l'identité de Jésus.)

Oui, la discussion a commencée avec l'identité de Jésus, mais ensuite Jésus change le sujet clairement, et se met à parler de l'identité de Simon, fils de Jonas. Voir tout ce passage ci-bas.

[Vert] Pour les apôtres Pierre et Paul, qui était la «pierre»; la «pierre d'angle»?
[Actes 4:8-11]: «Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur dit: Chefs du peuple et anciens, [...] c'est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen, celui que vous, vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par son nom et par nul autre que cet homme se présente guéri devant vous. C'est lui la pierre que vous, les bâtisseurs, avez dédaignée, et qui est devenue la pierre d'angle.»

[Vert] [1P 2:4-8]: «Approchez-vous de lui [le Seigneur Jésus Christ] (...). Vous mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel [...]. Car il y a dans l'Écriture: Voici que je pose en Sion une pierre angulaire; choisie, précieuse, et celui qui se confie en elle ne sera pas confondu. À vous donc, les croyants, l'honneur, mais pour les incrédules, la pierre qu'ont rejetée les constructeurs, celle-là est devenue la tête de l'angle, une pierre d'achoppement et un rocher qui fait tomber».

[Vert] [Ép 2:20]: «Car la construction que vous êtes a pour fondations les apôtres et les prophètes, et pour pierre d'angle le Christ Jésus lui-même.»

Je ne vois pas le problème.

L'Église catholique enseigne que le Chef de l'Église catholique est d'abord et avant tout Jésus-Christ:

Dans la nature humaine qu'il s'est unie, le Fils de Dieu, en remportant la victoire sur la mort par sa mort et sa résurrection, a racheté l'homme et l'a transformé pour en faire une nouvelle créature [Gal. 6:15; 2Cor 5:17]. Car en communiquant son Esprit, il a mystiquement établi ses frères, appelés d'entre toutes les nations, comme son propre corps. [...] De ce corps le Christ est le Chef. Il est lui-même l'image du Dieu invisible, et en lui tout a été créé. Lui-même est avant toute chose et toutes choses subsistent en lui. Il est le Chef du corps qu'est l'Église. Il est le principe, le premier-né d'entre les morts, afin d'avoir en tout la prééminence [Col 1:15-18].
[Lumen Gentium, No. 7]

Prétendre que l'Église enseigne que le Pape est le Rédempteur de l'humanité, c'est pure calomnie! Et la calomnie est condamnée par la Bible... [Ex 20:16]

L'Église catholique enseigne que le Christ est le Chef invisible de l'Église, et que le Pape est le Vicaire du Christ, chef visible de l'Église. La Bible dit la même chose: il y a une «Pierre d'angle» qui nous a tous rachetés (Jésus), et c'est cette Pierre d'angle elle-même qui change le nom de Simon, fils de Jonas, pour qu'il soit le Chef des douze apôtres, gardien de la Révélation, etc. Relisons ce passage de la Bible encore:

Jésus leur demanda: «Et vous, qui dites-vous que je suis?» Simon Pierre prit la parole: «Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!» Jésus lui fit alors cette déclaration: «Heureux es-tu, Simon fils de Jonas, car ce n'est pas la chair et le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi je te dis: Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les forces de mort ne l'emporteront pas sur elle. Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux. Ce que tu lieras ici sur terre sera lié dans le ciel, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.»
[Mt 16:15-19]

[Vert] Quel était le point de vue d'Augustin (saint Augustin pour l'Église catholique) sur cette question?
«Durant la même période de mon sacerdoce, j'ai écrit un livre contre une lettre de Donat (...). Dans un passage de cet ouvrage, je disais de l'apôtre Pierre: «Il est la pierre sur laquelle l'Église a été édifiée.» (...) Mais je sais que par la suite j'ai très souvent exposé les paroles du Seigneur: «Tu es Pierre et sur cette pierre j'édifierai mon Église» de manière à faire comprendre que l'Église est édifiée sur Celui que Pierre a confessé en disant: «Tu es le Christ; le Fils du Dieu vivant.» Ainsi, Pierre, nommé après cette pierre, représente la personne de l'Église qui est édifiée sur elle et a reçu «les clés du royaume des cieux». Car il lui a été dit: «Tu es Pierre», et non: «Tu es la pierre.» Or «la pierre était Christ», et après l'avoir confessé, comme le fait l'Église tout entière, Simon a été appelé Pierre.» - The Fathers of the Church - Saint Augustine, the Retractations (Washington, 1968), tome I, p. 90.

Le passage de saint Augustin cité ci-haut se termine avec la phrase suivante, soigneusement escamotée par les Témoins de Jéhovah:

Laquelle de ces interprétations est plus plausible, je laisse le lecteur choisir.

Si saint Augustin dit ça, c'est qu'il ne force pas les gens à rejeter une interprétation ou une autre! Mais les Témoins de Jéhovah ont escamoté la dernière phrase de ce passage, parce que cela détruit leur accusation.

De plus, saint Augustin ne rejette pas l'interprétation catholique de [Mt 16:18] (c'est un Docteur de l'Église, après tout!). C'est juste que dans ses écrits, il a parfois interprété «la roche» de [Mt 16:18] comme parlant de la Foi de Pierre, parfois comme parlant des successeurs de Pierre, parfois comme parlant de Pierre lui-même, et parfois comme parlant du Christ. Dans le passage cité ci-haut, saint Augustin lutte contre les hérétiques qui veulent que l'Église soit fondée sur un simple mortel, et non sur Jésus. Il veut donc éviter qu'on interprète mal ses écrits, et qu'on prétende qu'il a dit que l'Église est fondée sur un simple mortel.

It was during his controversies with the Manicheans, Donatists, and Pelagians that he emphasized the role of Christ and identified «this rock» with Christ. In his dealings with the Manicheans, the nature of God was in the forefront; with the Donatist, it was the nature of the Church and clergy; with the Pelagians, it was the nature of grace and its originator, Jesus Christ. Augustine equated «this rock» with Christ not to downplay Peter's primacy, rather to emphasize Jesus Christ. Against all these heresies, Augustine stressed that the Church's foundation and grace rested upon a divine and not a human person. Nevertheless, Augustine remained steadfast in his understanding of Peter's primacy and the primacy of the Roman See. Augustine did not reject the Petrine interpretation, in favor of which he cites Ambrose's hymn, but leaves it to the reader to choose. Simon remains a rock, a secondary rock dependent on the Rock-Christ, for Augustine writes, «Peter having been named after this rock» (Retractations 1:21).
[Steve Ray, St. Augustine, St. Peter, and the Papacy, mes gras]

La suite de cet article de Steve Ray donne de très nombreuses citations de saint Augustin qui montrent bien que sa position sur la primauté de Pierre et de Rome sont tout-à-fait en ligne avec la position officielle de l'Église catholique.

[Vert] Les autres apôtres considéraient-ils Pierre comme supérieur à eux?
[Luc 22:24-26]: «Il s'éleva aussi entre eux [les apôtres] une contestation: lequel d'entre eux pouvait être tenu pour le plus grand? Il leur dit: «Les rois des nations dominent sur elles, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler Bienfaiteurs. Mais pour vous, il n'en va pas ainsi».»

[Jaune] (Si Pierre était la «pierre», la question de savoir «lequel d'entre eux pouvait être tenu pour le plus grand» aurait-elle été soulevée?)

Ça dépend comment on définit «pierre» et comment on définit «le plus grand». Mais nous savons déjà que si nous définissons «pierre» comme étant «la fondation ultime de l'Église», dans ce sens-là, c'est le Christ qui est la «Pierre». Et si on définit «le plus grand» comme étant «celui qui est intrinsèquement supérieur aux autres», alors bien sûr qu'aucun des Apôtres n'est «le plus grand». La supériorité de Simon-Pierre est restreinte. Cette supériorité n'est pas parce que Simon-Pierre est intrinsèquement supérieur, mais parce que le Christ a prié afin que sa Foi ne défaille pas [Lc 22:32] et que le Christ a ordonné à Simon-Pierre de faire paître Ses brebis [Jn 21:16], tout en lui déléguant les pouvoirs nécessaires [Mt 16:19].

[Vert] Puisque Jésus-Christ, le chef de la congrégation, est vivant, a-t-il besoin de successeurs?

Ça dépend comment on définit «successeur». Le Christ est le Roc Éternel sur lequel l'Église est bâtie. Dans ce sens-là, bien sûr, pas besoin de successeur! Mais le Christ a fondé une Église, avec les Apôtres pour la diriger. Ces Apôtres devaient mourir, alors il fallait bien les remplacer à leur mort! Et le Chef des Apôtres (Simon-Pierre) lui aussi devait mourir, donc lui aussi devait être remplacé.

[Vert] [Héb. 7:23-25]: «De plus, ceux-là sont devenus prêtres en grand nombre [en Israël], parce que la mort les empêchait de durer; mais lui [Jésus Christ], du fait qu'il demeure pour l'éternité, il a un sacerdoce immuable. D'où il suit qu'il est capable de sauver de façon définitive ceux qui par lui s'avancent vers Dieu, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.» [Rom. 6:9]: «Sachant que le Christ une fois ressuscité des morts ne meurt plus». [Éph. 5:23]: «Le Christ est chef de l'Église.»

C'est exactement ce que je dis ci-haut. Dans un sens, le Christ n'aura jamais de successeur. C'est dans ce sens-là que sont prises ces citations de la Bible.

[Vert] Que sont les «clés» qui ont été confiées à Pierre?
[Mat. 16:19]: «Je te donnerai les clés du Royaume des Cieux: quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié.»
En Révélation Jésus fait mention d'une clé symbolique qu'il utilise pour «ouvrir» certaines possibilités aux hommes ou pour leur donner accès à des privilèges.

[Vert] [Rév. 3:7, 8]: «Ainsi parle le Saint, le Vrai, celui qui détient la clé de David: s'il ouvre, nul ne fermera, et s'il ferme, nul n'ouvrira. (...) voici, j'ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer.»
Pierre s'est servi des «clés» qui lui avaient été confiées pour permettre aux Juifs, aux Samaritains et aux non-Juifs de recevoir l'esprit de Dieu et d'être admis dans le Royaume céleste.

[Vert] [Actes 2:14-39]: «Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et leur adressa ces mots: «Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, (...) Dieu l'a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous, vous avez crucifié.» D'entendre cela, ils eurent le coeur transpercé, et ils dirent à Pierre et aux apôtres: «Frères, que devons-nous faire?» Pierre leur répondit: «Repentez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ pour la rémission de ses péchés, et vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. Car c'est pour vous qu'est la promesse, ainsi que pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.»

[Vert] [Actes 8:14-17]: «Apprenant que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu, les apôtres qui étaient à Jérusalem y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci descendirent donc chez les Samaritains et prièrent pour eux, afin que l'Esprit Saint leur fut donné. Car il n'était encore tombé sur aucun d'eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean se mirent à leur imposer les mains, et ils recevaient l'Esprit Saint.»

[Jaune] (Le verset 20 [Ac 8:20] indique que c'est Pierre qui a donné des directives en la circonstance.)

Je ne pense pas, mais ça ne semble pas avoir d'incidence sur le débat.

[Vert] [Actes 10:24-48]: «Il entra dans Césarée le jour suivant. Corneille [un non-Juif incirconcis] les attendait (...). Alors Pierre prit la parole (...). Pierre parlait encore quand l'Esprit Saint tomba sur tous ceux qui écoutaient la parole.»

[Rouge] Le ciel attendait-il que Pierre prenne les décisions, se laissant ainsi conduire par lui?

Hilarant! La «WatchTower Society» des Témoins de Jéhovah décide ce que les Témoins de Jéhovah doivent croire! Elle n'attend pas que le Ciel lui envoie des dépliants à passer au porte à porte!

En d'autres mots, à un moment donné, il faut un chef visible à toute église. On ne peut pas dire: «Notre église est dirigée par Dieu directement». À un moment donné, il y a une ou plusieurs personnes en chair et en os qui donnent les ordres. Bien sûr, toutes les églises prétendent que ces personnes sont en fait «dirigées par Dieu», plus ou moins directement. Mais cela n'empêche pas que toute église a un chef visible. Les Témoins de Jéhovah ne font pas exception. Par contre, le «chef visible» des Témoins de Jéhovah se cache, alors que tout le monde sait qui est le Pape. Et le Chef invisible de la vraie Église de Dieu n'ordonnerait pas que Son Église enseigne les aberrations qu'enseignent les Témoins de Jéhovah!

[Vert] [Actes 2:4, 14]: «Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.

[Jaune] [Une fois que Jésus, le chef de la congrégation, les eut stimulés par le moyen de l'esprit saint,]

En passant, c'est «Esprit Saint» avec des majuscules. Et le Saint-Esprit n'est pas un «moyen», c'est Dieu lui-même.

[Vert] Pierre (...), debout avec les Onze, éleva la voix.» (Voir Ac 2 verset 33.) [Actes 10:19, 20]: «L'Esprit lui dit [à Pierre]: «Voilà des hommes qui te cherchent. Va donc, descends et pars avec eux sans hésiter [jusqu'à la maison du non-Juif Corneille], car c'est moi qui les ai envoyés».» Voir Matthieu 18:18, 19.

[Vert] Pierre est-il le juge qui détermine qui est digne d'entrer dans le Royaume?

Encore là, ça dépend. Strictement parlant, non. L'Église catholique a toujours enseignée que c'est Jésus-Christ qui «reviendra juger les vivants et les morts» (Symbole des Apôtres, profession de Foi récitée à chaque Messe dominicale par tous les catholiques de la planète).

Par contre, dans un autre sens, oui. Il suffit de s'ouvrir les yeux pour voir qu'environ trente mille églises se prétendent fondées sur la Bible et dirigées par le Christ. (L'Église catholique et les Témoins de Jéhovah ne sont que deux de ces églises!) À un moment donné, Dieu n'est pas un imbécile! Dieu a certainement fourni à Sa Vraie Église le moyen de décider quelle interprétation de la Bible est correcte. C'est le «Chef visible». Donc, dans ce sens restreint, c'est le Chef visible de la Vraie Église de Dieu qui «décide» qui va au Ciel et qui va en Enfer, quand il se prononce officiellement, en vertu du pouvoir qui lui a été conféré par le Christ, pour dire: «Voici ce qu'il faut croire pour être fidèle au Christ, voici ce qu'il faut faire pour aller au Ciel». Ce n'est pas lui qui invente les dogmes et la morale, mais c'est lui qui a le mandat divin de les protéger contre les fausses interprétations. Voir mes deux articles à ce sujet cités ci-bas.

[Vert] [1Tim. 4:1]: «Christ Jésus (...) doit juger les vivants et les morts.» [2Tim. 4:8]: «Et maintenant, voici qu'est préparée pour moi la couronne de justice, qu'en retour le Seigneur [Jésus Christ] me donnera en ce Jour-là, lui, le juste Juge, et non seulement à moi mais à tous ceux qui auront attendu avec amour son Apparition.»

[Vert] Pierre est-il allé à Rome?
Il est question de Rome dans neuf versets des Saintes Écritures; aucun d'eux ne signale que Pierre aurait été dans cette ville. Le texte de [1Pierre 5:1-3] indique que l'apôtre était à Babylone. Babylone était-elle un cryptogramme désignant Rome? La présence de Pierre à Babylone s'harmonise avec la mission qu'il avait reçue et qui consistait à annoncer la bonne nouvelle aux Juifs (comme le montre Galates 2:9), car il y avait dans cette ville une importante colonie juive. À propos de la compilation du Talmud de Babylone, un ouvrage (Encyclopaedia Judaica, Jérusalem, 1971, tome XV; col. 755) parle des «grandes académies [rabbiniques] de Babylone» qui fonctionnaient durant l'ère chrétienne.

La présence de saint Pierre à Rome ne pose pas problème, si on se donne la peine de s'informer. Voir le livre de Steve Ray, ON THIS ROCK: St. Peter and the Primacy of Rome in Scripture and the Early Church. Ou encore l'article sur saint Pierre dans le Catholic Encyclopedia sur New Advent, etc. Les Témoins de Jéhovah sont à peu près les seules personnes sur la planète à douter que saint Pierre a vécu à Rome.

[Vert] Une lignée ininterrompue relie-t-elle Pierre aux papes de notre époque?
Lorsqu'il était encore professeur de théologie à l'université de Notre Dame (États-Unis), le jésuite John McKenzie écrivait: «La lignée des chefs de l'Église n'est pas entièrement confirmée par les faits historiques.» - The Roman Catholic Church (New York, 1969), p. 4.

Oui, certains jésuites sont hérétiques. Je n'en doute pas! Il faut aller lire les livres de McKenzie, pour ensuite les comparer à la réalité.

[Vert] Une encyclopédie catholique admet: «(...) la rareté des documents explique que nous sachions fort peu de choses sur la formation originelle de l'épiscopat (...).» - New Catholic Encyclopedia (1967), tome I, p. 696.

Comme je le répète constamment, les enseignements de l'Église catholique ne sont pas transmis par tel ou tel théologien hérétique, ou telle ou telle encyclopédie. C'est la même chose pour les enseignements officiels des Témoins de Jéhovah. Si je vous disais: «Tel journal à potins dit dans tel article que les Témoins de Jéhovah sont en faveur de laisser mourir les gens qui ont besoin d'une transfusion sanguine», vous me diriez, avec raison, que ce journal à potins n'est pas le porte-parole officiel des Témoins de Jéhovah!

C'est la même chose pour les enseignements officiels de l'Église catholique. Ces enseignements sont transmis par le Pape, et les évêques en communion avec lui. Or, le Chef visible de l'Église du Christ ne prétend pas qu'une encyclopédie minable représente une norme sûre pour l'enseignement de la religion catholique! Cette norme sûre, c'est Le catéchisme de l'Église catholique!

Ensuite, il faut aller voir que ce dit cette encyclopédie, et sur quoi elle se fonde pour affirmer de telles choses. En constatant le reste de ce texte des Témoins de Jéhovah, il est fort probable que les citations de cette encyclopédie sont prises hors contexte et citées de manière tronquée. Mais je n'ai pas de copie de cette encyclopédie, alors je ne peux pas vérifier.

[Jaune] Quand quelqu'un se dit nommé par Dieu alors qu'il n'obéit pas à ses lois et à celles de son Fils, ses prétentions sont sans valeur

Il faut distinguer entre la sainteté personnelle d'un chef religieux, et les enseignements qu'il transmet au nom de Dieu. Un chef religieux peut très bien être commettre des péchés personnels, tout en enseignant la vérité. Sinon, on tombe dans des aberrations. Par exemple, un prêtre pervers pourrait coucher avec la femme de sa voisine (donc il ne respecte pas la Loi de Dieu), mais ce prêtre pourrait dire dans un sermon: «Tu ne tueras pas». Si on ne fait pas la distinction entre la vie personnelle et les enseignements officiels, cela voudrait dire que le précepte «Tu ne tueras pas» deviendrait une «prétention sans valeur»!

L'Église catholique a toujours enseigné que les Papes pouvaient aller en Enfer comme n'importe qui d'autre. Et pour aller en Enfer, il suffit de désobéir aux Lois de Dieu!

Une fois de plus, il faut que les Témoins de Jéhovah fassent un tout petit effort pour aller s'instruire. L'Église n'enseigne pas que les Papes sont automatiquement des saints! Voir: L'Infaillibilité papale, et les dieux stupides et Un petit cours du Professeur Mahjistair.

[Vert] [Mat. 7:21-23]: «Ce n'est pas en me disant: «Seigneur, Seigneur», qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c'est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là: «Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? en ton nom que nous avons chassé des démons? en ton nom que nous avons fait bien des miracles?» Alors je leur dirai en face: «Jamais je ne vous ai connus; écartez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité».» Voir également Jérémie 7:9-15.

[Vert] Ceux qui se disent successeurs des apôtres ont-ils suivi l'enseignement et l'exemple de Jésus Christ et des Douze?

Ça dépend comment on définit «successeurs des apôtres»! Comme je l'ai déjà dit, environ trente mille églises prétendent être la Vraie Église du Christ!

[Vert] Un ouvrage catholique déclare: «L'Église catholique est apostolique parce qu'elle a pour doctrine la foi révélée jadis aux apôtres, foi qu'elle garde et explique sans rien y ajouter ou en retrancher.» (A Catholic Dictionary, Londres, 1957, de W. Addis et T. Amold, p. 176). Les faits confirment-ils cette affirmation?

Oui.

[Vert] L'identité de Dieu.
«Le mot «Trinité» est le terme servant à désigner la doctrine fondamentale de la religion chrétienne.» - The Catholic Encyclopedia (1912), tome XV, p. 47.

[Vert] Le mot «Trinité» ne figure pas dans le Nouveau Testament.

L'expression «WatchTower Society» non plus!

[Jaune] La doctrine qu'il désigne [la Trinité] n'y est jamais énoncée explicitement. (...) Cette doctrine a pris forme progressivement, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses». - The New Encyclopaedia Britannica (1976), Micropaedia, tome X, p. 126.

Le dogme d'un seul Dieu a toujours été cru dans l'Église catholique. Le dogme des trois personnes en Dieu aussi a toujours été cru. Par contre, le libellé précis de ce dogme s'est développé progressivement, au fur et à mesure où il a été attaqué par les hérétiques, et défendu et mieux compris par les catholiques.

Il est facile de prouver l'existence de la Trinité: [Lc 1:35], [Mt 3:16], [Jn 14:26], [Jn 15:26], [Mt 28:19], etc., etc. Il suffit de prendre un bon manuel de théologie, comme par exemple Fundamentals of Catholic Dogma, de Ludwig Ott, p. 55 et suivantes, et de s'instruire. Je peux faire ça avec vous. Si vous doutez que le dogme de la Trinité a toujours existé, on peut aussi aller lire tous les Pères de l'Église à ce sujet.

[Rouge] «Des exégètes et des théologiens bibliques, y compris de plus en plus de catholiques, reconnaissent qu'on ne devrait pas parler de la Trinité du Nouveau Testament sans émettre de sérieuses réserves: Dans le même temps, des historiens de la dogmatique et des théologiens méthodiques admettent que lorsqu'on traite de la pensée trinitaire pure on saute des origines du christianisme au dernier quart du IVe siècle.» - New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIV, p. 295.

Voir mon commentaire ci-haut sur la fiabilité du New Catholic Encyclopedia (et la fiabilité des techniques de citation des Témoins de Jéhovah!)

[Vert] Le célibat des prêtres
Dans son encyclique Sacerdotalis Caelibatus (Le célibat sacerdotal, 1967), le pape Paul VI réaffirmait la nécessité du célibat des prêtres, tout en admettant que «le Nouveau Testament, où nous est gardée la doctrine du Christ et des Apôtres, n'exige point le célibat des ministres sacrés (...). Jésus lui-même n'en a pas fait une condition préalable au choix des Douze, ni non plus les Apôtres à l'égard des hommes qui étaient préposés aux premières communautés chrétiennes». - Le célibat sacerdotal, éd. du Centurion, p. 44.

Oui. L'Église a toujours enseigné que le célibat des prêtres n'était pas absolument nécessaire.

[Vert] [1Cor. 9:5]: «N'ai-je pas le droit d'emmener avec moi une épouse chrétienne, comme le font les apôtres, les frères du Seigneur et Pierre [«Céphas»]?» («Céphas» est le nom araméen donné à Pierre; voir Jean 1:42. Voir également Marc 1:29-31, où il est question de la belle-mère de Simon, ou Pierre.)

En fait, «Céphas» signifie «roche» en araméen, comme «petros» en grec, d'où vient notre «Pierre». Pour le reste, je suis bien d'accord.

[Vert] [1Tim. 3:2]: «Il faut donc que l'évêque soit (...) mari d'une seule femme [«doit n'avoir épousé qu'une seule femme»].»

[Vert] Dès avant l'ère chrétienne, le bouddhisme imposait le célibat à ses prêtres et à ses moines (History of Sacerdotal Celibacy in the Christian Church, Londres, 1932, 4e éd. révisée, Henry Lea, p. 6). Même auparavant, les ordres les plus élevés de la prêtrise babylonienne étaient voués au célibat, selon ce que rapporte A. Hislop dans son livre Les Deux Babylones (Paris, 1972, p. 332).

C'est possible. Et alors? Le bouddhisme et la prêtrise babylonienne imposaient aussi de se laver les mains après avoir été faire un numéro 2 aux toilettes. Cela signifie-t-il que se laver les mains est une mauvaise chose?

[Vert] [1Tm 4:1-3]: «L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront la foi pour s'attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques (...): ces gens-là interdisent le mariage.»

Et est-ce que l'Église catholique interdit le mariage? Non bien sûr! Donc cette citation ne s'applique pas.

Maintenant, après avoir vu ces âneries des Témoins de Jéhovah sur le célibat des prêtres, allons lire des documents sérieux. Pour commencer, regardons une fois de plus le célèbre truc des Témoins de Jéhovah (la citation mensongère). Que dit le Pape Paul VI dans le passage cité (incomplètement) ci-haut?

le Nouveau Testament, où nous est gardée la doctrine du Christ et des Apôtres, n'exige point le célibat des ministres sacrés, mais le propose comme libre obéissance à une vocation spéciale, à un charisme spécial (cf. Mt. 19, 11-12).
[Sacerdotalis caelibatus, No. 5]

Oups! Les Témoins de Jéhovah ont subtilisé un bout de phrase important, ainsi que la référence biblique à [Mt 19:11-12]. Que dit ce verset?

Et Jésus leur dit: «Voilà une chose que tous ne comprennent pas: il faut avoir reçu ce don. Il y a des eunuques qui le sont de naissance; il y en a qui ont été mutilés par les hommes ; et il y en a d'autres qui se sont voulus tels pour le Royaume des Cieux. Que celui qui peut comprenne!»

Les catholiques ont compris! Continuons de lire l'encyclique de Paul VI:

Le sacerdoce chrétien qui est nouveau ne se comprend qu'à la lumière de la nouveauté du Christ, Pontife suprême et Prêtre éternel, qui a institué le sacerdoce ministériel comme une participation réelle à son sacerdoce unique.
[Sacerdotalis caelibatus, No. 19]

De par la volonté de Dieu, le mariage continue l'oeuvre de la première création (Gen. 2, 18); assumé dans le plan total du salut, il acquiert, lui aussi un sens nouveau, une valeur nouvelle. De fait Jésus a restauré sa dignité originelle (Mt. 19, 38), lui a rendu hommage (cf. Jean 2, 1-11) et l'a élevé à la dignité de sacrement et de signe mystérieux de sa propre union avec l'Eglise (Eph. 5, 32). Ainsi les époux chrétiens dans l'exercice de leur amour mutuel et l'accomplissement de leurs devoirs spécifiques, dans la tendance à cette sainteté qui leur est propre, font route ensemble vers la patrie céleste. Mais le Christ, Médiateur d'une Alliance plus haute (Hébr. 8, 6), a ouvert un autre chemin où la créature humaine, s'attachant totalement et directement au Seigneur, exclusivement préoccupée de Lui et de ce qui Le concerne (1 Cor. 7, 33-35), manifeste de façon plus claire et plus complète la réalité profondément novatrice de la Nouvelle Alliance.
[Sacerdotalis caelibatus, No. 20]

Le Christ, Fils unique du Père, du fait même de son incarnation, est constitué Médiateur entre le ciel et la terre, entre le Père et le genre humain. En pleine harmonie avec cette mission, le Christ est resté durant toute sa vie dans l'état de virginité, qui signifie son dévouement total au service de Dieu et des hommes. Ce lien profond qui, dans le Christ, unit la virginité et le sacerdoce, se reflète en ceux à qui il échoit de participer à la dignité et à la mission du Médiateur et Prêtre éternel, et cette participation sera d'autant plus parfaite que le ministre sacré sera affranchi de tout lien de la chair et du sang.
[Sacerdotalis caelibatus, No. 21]

Saisi par le Christ Jésus (Phil. 3, 12) jusqu'à s'abandonner totalement à Lui, le prêtre se configure plus parfaitement au Christ également dans l'amour avec lequel le Prêtre éternel a aimé l'Eglise son Corps, s'offrant tout entier pour elle, afin de s'en faire une Epouse glorieuse, sainte et immaculée (cf. Eph. 5, 25-27).

La virginité consacrée des ministres sacrés manifeste en effet l'amour virginal du Christ pour l'Eglise et la fécondité virginale et surnaturelle de cette union, en vertu de quoi les fils de Dieu ne sont pas engendrés de la chair et du sang (Jean 1, 13).
[Sacerdotalis caelibatus, No. 26]

Le Christ a dit de lui-même : «si le grain de blé jeté en terre ne meurt pas, il ne donne rien ; mais s'il meurt, il donne du blé en abondance» (Jean 12, 24), et l'Apôtre Paul n'hésitait pas à s'exposer à une mort quotidienne, pour obtenir que ses fidèles soient sa fierté dans le Christ Jésus (1 Cor. 15, 31). Ainsi en va-t-il du prêtre : en mourant quotidiennement à lui-même, en renonçant, par amour du Seigneur et de son règne, à l'amour légitime d'une famille qui ne soit qu'à lui, il trouvera la gloire d'une vie pleine et féconde dans le Christ, puisque, comme Lui et en Lui, il aime tous les enfants de Dieu et se donne à eux.
[Sacerdotalis caelibatus, No. 30]

Etc, etc. Plus on s'instruit sur les enseignements de l'Église catholique, plus on voit qu'ils sont vrais!

[Vert] Séparés du monde
Lorsqu'en 1965 le pape Paul VI s'est adressé aux Nations unies, il a déclaré: «Les peuples se tournent vers les Nations unies comme vers l'unique espoir de la concorde et de la paix: nous osons apporter ici, avec le nôtre, leur tribut d'honneur et d'espérance.»

[Vert] [Jn 15:19]: «[Jésus Christ déclara:] Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien; mais parce que vous n'êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait.» [Jc 4:4]: «Ne savez-vous pas que l'amitié pour le monde est inimitié contre Dieu?»

Comme d'habitude, les Témoins de Jéhovah ont de la misère à lire la Bible. Dans les Évangiles, l'expression «le monde» a parfois une signification positive, comme dans «Allez dans le monde entier, portez la Bonne Nouvelle à toute la création» [Mc 16:15], ou «Dieu a tant aimé le monde» [Jn 3:16], et parfois une signification négative, comme dans les citations du paragraphe précécent.

[Vert] Le recours aux armes de guerre

[Rouge] L'historien catholique E. Watkin a écrit: «Quoi qu'il nous en coûte, nous ne pouvons, au nom d'une pseudo-édification ou d'une fidélité malhonnête, nier ou feindre d'ignorer que, dans les faits, les évêques ont toujours apporté leur soutien aux guerres qu'a livrées le gouvernement de leur pays. Je ne connais pas un seul cas où le clergé national ait condamné une guerre en la déclarant injuste (...). Quelle que soit la théorie officielle, dans la pratique les évêques catholiques ont toujours pris comme principe en temps de guerre: «Mon pays a toujours raison».» - Morals and Missiles (Londres, 1959) de Charles Thompson, pp. 57, 58.

Simple calomnie. Encore récemment, quand les USA ont décidé d'attaquer l'Irak, le Vatican s'y est opposé. Il y a quelques années, les évêques des USA ont publié une déclaration contre les armes atomiques. L'Église n'enseigne pas que «Mon pays a toujours raison», mais bien:

Le cinquième commandement interdit la destruction volontaire de la vie humaine. À cause des maux et des injustices qu'entraîne toute guerre, l'Église presse instamment chacun de prier et d'agir pour que la Bonté divine nous libère de l'antique servitude de la guerre [...]

Aussi longtemps cependant que le risque de guerre subsistera, qu'il n'y aura pas d'autorité internationale compétente et disposant de forces suffisantes, on ne saurait dénier aux gouvernements, une fois épuisées toutes les possibilités de règlement pacifiques, le droit de légitime défense.

Il faut considérer avec rigueur les strictes conditions d'une légitime défense par la force militaire. La gravité d'une telle décision la soumet à des conditions rigoureuses de légitimité morale. Il faut à la fois :

- Que le dommage infligé par l'agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain.
- Que tous les autres moyens d'y mettre fin se soient révélés impraticables ou inefficaces.
- Que soient réunies les conditions sérieuses de succès.
- Que l'emploi des armes n'entraîne pas des maux et des désordres plus graves que le mal à éliminer. La puissance des moyens modernes de destruction pèse très lourdement dans l'appréciation de cette condition.

Ce sont les éléments traditionnels énumérés dans la doctrine dite de la «guerre juste».
[Catéchisme de l'Église Catholique, No. 2307-2309]

[Vert] [Mt 26:52]: «Alors Jésus lui dit: «Rengaine ton glaive; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive».» [1Jn 3:10-12]: «À ceci sont reconnaissables les enfants de Dieu et les enfants du diable: quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, ni celui qui n'aime pas son frère. (...) nous devons nous aimer les uns les autres, loin d'imiter Caïn, qui, étant du Mauvais, égorgea son frère.»

Et c'est exactement ce qu'enseigne l'Église catholique. L'Église est en faveur de la légitime défense, pas en faveur du meurtre! Et les pacifistes enragées n'ont qu'à aller visiter les Pol Pot de ce monde pour voir que leur théorie ne tient pas la route! (Question pour les pacifistes: combien de Ghandi ont été tués par Pol Pot?)

[Vert] À la lumière de ce qui précède, ceux qui se disent successeurs des apôtres ont-ils vraiment suivi l'enseignement et l'exemple de Jésus Christ et des Douze?

Le Pape et les évêques en communion avec lui? Oui, manifestement!

Maintenant, à la lumière des citations tronquées, mensongères et manipulatrices des Témoins de Jéhovah, que penser de: «Tu ne porteras pas de faux témoignage?» [Ex 20:16]

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