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Correspondance avec Mademoiselle X35 et Docteur X36
(Recherche universitaire sur [pathologie sociale censurée])

Censure par les riches propriétaires des moyens de communication sociale.

Table des matières

1) S. Jetchick (2017-août-12)

1) S. Jetchick (2017-août-12)

-------- Forwarded Message --------
Subject: Message pour [Mademoiselle X35 et Docteur X36]
Date: Sat, 12 Aug 2017 16:31:57 -0400
From: Stefan Jetchick
To: [censuré]@[censuré]

Bonjour Mademoiselle [prénom censuré] et Docteur [autre prénom censuré],

Comme prévu, nous allons nous rencontrer demain à 14h au
[lieu censuré], afin que vous puissiez m'interviewer dans
le cadre de votre recherche sur la [pathologie sociale censurée]
car vous êtes deux étudiantes en [science censurée] à
l'université [censurée].

Durant cette entrevue, je vais faire mon possible pour
répondre le plus franchement, précisément et brièvement
à toutes vos questions.

Au cas où j'aurais le droit de vous poser des questions
à mon tour, j'aurais une grosse question méthodologique.

Ma grosse question est très simple: Avez-vous calibré
votre instrument avant d'essayer de prendre des mesures?

En d'autres mots, avez-vous fait des petits tests pour
vous assurer que l'environnement intellectuel dans lequel
vous êtes, vous permettra de faire votre recherche
scientifique?

Je m'explique par une métaphore: Imaginez un pays moyenâgeux
où on brûle les gens sur des bûchers, s'ils remettent
en question le dogme du géocentrisme. Un journaliste ose
dire publiquement que peut-être la Terre tourne
autour du soleil et non l'inverse? Bûcher! Un plombier
décide d'appeler son chien «Héliocentrisme»? Bûcher! Des
députés au Parlement tentent de pointer un téléscope
vers les astres pour étudier leurs mouvements? BÛCHER!

Dans un tel pays moyenâgeux, serait-il possible de faire
une recherche scientifique sur la trajectoire de la Terre?

On pourrait toujours me répondre: «Ici dans notre université
moyenâgeuse, nous avons la liberté académique! Nous pouvons
étudier n'importe quoi, et publier nos résultats, sans craindre
la moindre représaille!»

Je répondrais à cela: «Prouvez-le».

Je dirais même plus: Dans une société, les pathologies
sociales ont tendance à ne pas respecter les frontières
artificielles. C'est la même chose pour la nappe phréatique.
Si vous déversez des produits toxiques dans le sol, cette
pollution risque de se diffuser dans tous les puits artésiens
avoisinants, quelles que soient les frontières
conventionnelles entre municipalités, provinces ou pays.

Si j'ai bien compris votre projet de recherche, vous avez
l'intention d'étudier la [pathologie sociale censurée],
mais seulement dans certaines tranches de la société,
apparemment en excluant d'emblée votre propre
environnement universitaire?

Avez-vous, dans un souci de rigueur méthodologique,
examiné d'abord votre université, pour déterminer
si elle était infectée elle-même? Et si oui, avez-vous
déterminé quelles seraient les conséquences sur
la rigueur scientifique de votre recherche?

Premier indice: Dans un courriel précédent, je vous
ai offert la possibilité de faire une expérience
sociologique tout-à-fait pertinente, et vous avez
refusé, alléguant que nous serions «plus à l'aise»
à l'extérieur de votre campus universitaire.

Pourtant, ne serait-il pas éminemment scientifique
de filmer et d'enregistrer les réactions des gens
sur le campus universitaire, à leur contact avec
des Rouleaux d'Amour?

Je suis précisément sous étude par des gens comme
vous parce que j'ose distribuer ce genre de circulaires.
Or je m'offre pour aller en distribuer dans votre
«cour arrière». Je vous offre une expérience scientifique
pertinente, dans votre propre milieu de travail, à
mes frais! Pourquoi refuser si vite et pour des «raisons»
si frivoles?

Deuxième indice: Le «comité d'éthique» qui supervise
votre recherche vous interdit d'identifier les gens
que vous étudiez. Sérieusement, vous croyez ça? En ce
moment, au Canada, si vous êtes un adulte consentant
et que vous demandez à votre médecin de vous tuer,
c'est «légal»! Et moi, je suis tout-à-fait consentant,
et même (comme je vous l'ai dit dans un courriel précédent)
je suis triste de ne pas être identifié! Pourquoi
votre «comité d'éthique» est-il si empressé de cacher
mon identité?

Réfléchissez un peu: pour satisfaire ce «comité d'éthique»,
non seulement ils vont exiger que vous censuriez mon
nom, mais vous devrez aussi censurer tout renseignement
qui permettrait de retracer mon nom. Or, votre étude
porte par définition sur des opinions politiques et
religieuses très rares, et des opinions qui en plus
apparaissent (ou tentent d'apparaître) dans les moyens
de communication sociale. Donc, si vous avez bien choisi
la personne que vous voulez étudier, cette personne va être
super-facile à retracer, étant donné quelques minuscules
miettes de ses opinions!

En d'autres mots, non seulement vous devrez censurer mon
nom, mais vous devez censurer à peu près tout ce que je
vais vous dire! Je suis même prêt à parier que vous ne
pourrez pas parler de ma «grosse question méthodologique»!
(En effet, cela remettrait en question les gens haut-placé
dans votre institution universitaire.)

Troisième indice: À plusieurs reprises, j'ai été
confronté avec la censure de l'université [censurée].
J'ai constaté par moi-même qu'elle faisait partie du
problème. Liberté académique? Pas si vous étudiez la
[pathologie sociale censurée].

En conclusion, Mt 6:24.

Ou vous allez aimer la Science, ou votre chèque de paie.

Ou vous allez pousser vos recherches jusqu'au bout,
au risque de perdre votre future carrière, ou vous allez
jouer le jeu académique, en faisant semblant d'être
libres dans vos recherches, et en écrivant une thèse très
abstraite qui sera lue par quelques professeurs, et qui
vous donnera votre diplôme payant.

Moi, à votre place, je choisirais de combattre pour
libérer mon université de sa prison intellectuelle.

Dieu premier servi!

SJJ

Sainte Jeanne d'Arc résistant aux professeurs d'université qui veulent la faire taire.
Sainte Jeanne d'Arc résistant aux professeurs d'université qui veulent la faire taire.
[Source]


Nous nous sommes rencontrés au Tim Horton sur Maguire le lendemain. Nos échanges m'ont semblé très cordiaux. Par contre, il m'a fallu presque deux heures «d'interrogatoire» pour qu'elles «avouent» que quelqu'un près de la mosquée de Québec avait reçu un Rouleau d'Amour et leur avait transmis, sinon elles n'auraient pas su que j'existais!

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